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A Dunkerque, Quand vient le carnaval, On est tous joyeux comme des cigales, On se grime, on s'met de la peinture, On s'en fou plein la figur' On s'habille avec de vieux habits, Et l'on sort son grand parapluie, Avec tout ça on est paré pour le Carnaval, Et le Boulot on s'en fou pas mal, On est heureux, On est heureux Avec les Dunkerquois Au carnaval on est les rois, On est heureux, On est heureux Avec les Dunkerquois, On sera toujours les rois. |
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Les chants et
chansons du carnaval de Dunkerque sont tradditionels et paillardes.PAROLES ET MUSIQUESLes premières notes, un roulement de tambour, un
accent inimitable… LES ENFANTS DE JEAN BARTLes textes commémorent aussi les grands hommes de Dunkerque. La Cantate à Jean Bart rend hommage à celui qui a su défendre la ville des attaques étrangères, et pour la gloire duquel les Dunkerquois s’agenouillent et chantent. Pourtant, cet hymne, dédié au prince de Joinville lors de l’inauguration de la statue, n’était pas destiné au carnaval. La cantate était chantée lors des cérémonies officielles et des visites des présidents de la République ou même du Tsar Nicolas II. Les "Prout" assurent la relève ! Un CD des 57 chansons officielles du Carnaval sort en 1993 parrainé par le conseil général du Nord ainsi que du magazine "Réussir à Dunkerque" puis des groupes de musiciens carnavaleux se formes pour assurer la reléve tel que "les Doukicholes" ou "les Kikelouches", "les blues Zoulous", "les Streules", les Ringningnins" mais c'est notament "les Prouts" dont le succés est tel qu'il sont déjà passé deux fois par l'olympia de Paris. |
Comment s'organisent les musiciens
dans cette marrée humaine? Quelles sont les instruments? Ceux ci se placent devant la Bande, qu'il ménent au sons, la premiére ligne retenant les précédentes pour les protéger. Cette "orchestre mobile" est constitué de cuivres avec trompettes et trombones au milieu, de fifres (instruments à vent de la famille des bois) en troisiéme position prés de la premiére ligne, tambours et grosses caisses en percussions devant. |
Le
tambour-major conduit la musique, il décide de l’endroit des chahuts et
autres « tien bon d’ssus » ainsi que des arrêts de la bande.
On ne connaît pas précisément son origine, toujours est-il que le
premier tambour-major reconnu comme tel serait « Pintje
Bier » vers 1850. On connaît mieux les tambours-majors après la guerre de 1870, successivement Co-Genièvre, Co-Gnac, Cô-Pinard, Co-Schnick, Co-Trois-Six, Co-Schlok, le célèbre Cô-Pinard II et
l'actuel Co-Schlock II. Le plus célébre reste Cô-Pinard qui laissa
beaucoup de carnavaleux orphelins après sa mort. Une rue dans le
quartier de la citadelle lui est dédié laissant à chacun la possibilité
de le fêter lors de la bande du même nom. De son vrai "Jean Minne" il
mena la bande pendant prés de 30 ans. Voici l'hymne qui lui est dédié en 1992 chanté desormais avant la cantate à jean Bart: |
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